Auteur: Pierre Surugue Chirurgien ACCAHP Mise à jour le : 13/05/12 à 15:00
Intro très "locale"
De moins en moins RARE en rapport avec le vieillissement et surtout la sédentarisation d’une population jusqu'ici RURALE et en pays à "mornes"
------- fractures de la diaphyse fémorale : TB résultat du diagnostic SANS retard, bonne fixation (vis) et appui immédiat parfois sur grand Wagner pour la diaphyse
- femme > homme
- blancs > noirs
- à énergie élevée, chez le sujet jeune (ex. association avec diaphyse du fémur homolatéral)
- à énergie volontiers peu importante par chute chez le sujet plus âgé
- plus de 10 observations personnelles après 87 ans, directement en rapport avec un "vié jounou", volontiers récusé pour PTG... à 84 ans: tous excellents résultats (DEUX gestes, qu'il convient de ne pas espacer TROP)
------- fractures de la diaphyse fémorale : TB résultat du diagnostic SANS retard, bonne fixation (vis) et appui immédiat parfois sur grand Wagner pour la diaphyse
- 6-9% des fractures sont BIEN associées à une fracture du col (plusieurs observations, Camp Jacob 1983-1989) +++
- pourquoi “traiter d’abord la fracture du col du fémur” ?, pour s’intéresser ensuite à la diaphyse : commodité extrême du recours au grand distracteur de Wagner à fiche de Schanz de 6 mm, métaphysaires, très commode dans un tel contexte
Anatomie moins "locale" encore que...
Ostéologie
- angle diaphyse-col normal 130 +/- 7 degrés
- antéversion normal 10 +/- 7 degrés
- l’artère circonflexe fémorale médiale est l’apport majeur (artère épiphysaire latérale)
- l’artère circonflexe fémorale latérale contribue un peu à la vascularisation de la partie antérieure et inférieure de la tête
- apport réduit voire insignificant d’une artère du ligamentum teres, ce dernier pouvant être assez volontiers très développé en Guadeloupe (dizaines d’observations per-op) +++
- le déplacement de la fracture du col du fémur interrompt la vascularisation et est d’hématome intracapsulaire (dont les conséquences font encore objet de controverses)