Bref : consultation d'orthopédie par un chirurgien ACCAHP, élève de Jean CAUCHOIX
2012 : one heir and son of the big boss
Parfois adressé au chirurgien orthopédix par votre médecin traitant ou votre rhumatologue, vous le consultez néanmoins volontiers de votre propre initiative, de bouche à oreille ("radiopatate"), vous êtes remboursé par la sécurité sociale, sauf mutuelle, un peu moins mal dans le premier cas.
La première consultation a pour but de vous connaître, d’identifier votre pathologie et d’envisager un traitement thérapeutique qui peut être chirurgical. Elle consiste en un interrogatoire (historique parfois très fouillé), un examenphysique, orthopédique, neurochirurgical et vasculaire et une interprétation (critique) des éventuels examens radiologiques ("images" toujours revues en dernier... après la "clinique") déjà pratiqués et/ou en votre possession.
Le Docteur SURUGUE peut juger nécessaire de vous prescrire des examens complémentaires (radiographies, scanner, IRM etc.), rarement pour confirmer une indication opératoire (en règle CLINIQUE) ou pour affiner son diagnostic, c’est pourquoi la première consultation est sauf exception, décisive en matière d'indication et de planning.
L'imagerie sophistiquée (IRM) a surtout un rôle dans le cadre non pas de l'indication opératoire , mais de la tactique per-opératoire et un (bien) trop grand nombre de mantinées IRM ou scanner stressantes sont vécues par de nombreux patients en l'absence de toute indication opératoire (colonne vertébrale, épaule, genou...)
- Nombre de "pathologies" (maladies, affections, gènes, troubles) ne nécessitent pas de chirurgie en première intention, un acte chirurgical est décidé quand « l’arsenal thérapeutique » est épuisé ou que les autres méthodes thérapeutiques sont, par avance, vouées à l’échec.
- En revanche, certaines pathologies n’ont pas d’autre alternative thérapeutique que la chirurgie et sont alors volontiers malheureusement tardivement accueillies.
- De plus en plus de patients consultent guéris (à distance de névralgie, de sciatique et surtout de lumbago, de gonalgie) essentiellement paniqués par le jargon rugueux de comptes rendus médicaux, propres à l'âge moyen de la vie ! On n'opère PAS des radios et moins encore des IRMs...
Si l’indication opératoire est posée, le Docteur SURUGUE vous explique
- en quoi consiste l’intervention qu’il envisage pour votre pathologie,
- l'alternative thérapeutiques qu’il ne retient pas, l’évolution spontanée de votre pathologie en l’absence de traitement,
- quels sont les bénéfices attendus de l’intervention et les principaux risques qu’elle comporte.
C’est donc le moment de lui poser au chirurgien les questions qui vous préoccupent.
Au terme de cet entretien, le Docteur SURUGUE vous remet un document : « le consentement mutuel » que vous devrez lire et signer avant l’intervention.
Ce document est, depuis qqes années, une obligation médico-légale mais ne dégage en rien la responsabilité du chirurgien, il atteste simplement que vous avez reçu les informations nécessaires avant votre intervention et surtout, signé dûment, éviterait une dérobade du système très coûteux d'assurance pro.
Le Docteur SURUGUE vous prescrit éventuellement des examens complémentaires à effectuer avant votre intervention: prise de sang, si EPO envisagée.
Vous convenez avec lui d’une date opératoire mais vous ne choisissez entre ses deux blocs opératoires : c'est depuis 2000, le bloc de la clinique des Eaux Claires, conventionnée.
En fin de consultation, la secrétaire vous aide dans vos démarche, vous explique comment prendre le rendez-vous de consultation d’anesthésie.Elle ne réservepas votre chambremais transmet de précieuses données directement au reste de l'équipe (bloc, stérilisation, fournisseur).
Le Docteur Pierre SURUGUE est conventionné avec honoraires libres (secteur 2). Lors de la consultation, il vous informerait d’un éventuel complément d’honoraires, exceptionnellement demandé mais de plus en plus souvent proposé spontanément par les patients en cas de reprise.Compte tenu des lourds frais de maintenance de son matériel sans parler des PR, et du coût très vite croissant des assurances pro, ce complément d'honoraires, incontournable pour un opérateur paradoxalement débutant ET sans clientèle, pourrait le devenir aussi, très vite avec la crise, pour tout opérateur chevronné, qui ne souhaiterait, que réduire progressivement son activité devenue trop soutenue dans le contexte de pénurie globale de matière grise de la santé en France. Un tel complément serait, il va sans dire, des plus variables, selon la fragilité des candidats que selon les types interventions chirurgicales (tous avec le recul bien rôdés).