La "chirurgie", la "vraie"... ambulatoire ?
Je ne reprends pas en "ambu" (même sous anesthésie locale pure et SANS garrot),
les nombreux échecs de la chirurgie du canal carpien en AMBU... Facture réelle ?
Lisez bien, j'ai tout mis au conditionnel !
"La prise en charge "chirurgicale"... en ambulatoire ! impliquerait un séjour de courte durée, le patient entrerait et sortirait le jour même de l’intervention...
Lors de la sortie, le patient devrait être accompagné par un "proche" ('?) et il ou elle ne devrait pas passer "seul(e)" la première nuit postopératoire (ou postanesthésique ?)...
La "chirurgie"... ambulatoire ! serait réservée à certaines interventions (I ask which ?), après lesquelles le patient serait apte à rentrer chez lui...
La décision d'opérer en ambulatoire ne pourrait être prise qu'après consultation du chirurgien et de l'anesthésiste, selon le type d'intervention et l'état général du patient.
Il faudrait sans doute s'habituer à mettre le soir même dans le taxi le sujet opéré de prothèse de genou, le matin même (fameux exemple de Berger aux USA): ne panurgeons pas comme en Irak !
Le jour de l'intervention, le patient devrait, en principe :
- se doucher à son domicile et revêtir des vêtements propres
- ne porter ni bijou, ni vernis à ongles, ni maquillage
- être à jeun (sans manger, ni boire, ni fumer, ni mâcher de chewing-gum) 6 heures avant l’intervention.
Les bilans préopératoires, s’ils sont demandés par l’équipe médicale (examens sanguins, bilan cardiologique, radiographies etc.) devraient être pratiqués avant le jour de l'intervention et apporté par le patient à son entrée.
L'heure du départ serait fixée par le médecin anesthésiste et le chirurgien.
Avant son départ, le patient serait vu par le Docteur Pierre SURUGUE qui lui expliquerait les consignes postopératoires et lui remettrait les papiers de sortie,
Le patient doit être accompagné pour la sortie et ne doit pas passer seul la nuit postopératoire.
Il ne devrait pas conduire un véhicule jusqu'au lendemain.
En cas de problème urgent ET médical, vous pourriez joindre le Docteur Pierre SURUGUE sur son portable."
Tout est dit ICI au conditionnel. Ne froissez personne est habile.
Voilà la (grand) messe de l'AMBU technocratique ou iâtrocratique serait dite et bien dite !
- J'ai dû "imposé" chaque fois que possible, à de très grands nombres de blessés, des hospitalisations de quelques heures pour des fracas ouverts au membre supérieur (main 95%), faute de lits en service public (APHP, Camp Jacob)
- J'ai eu recours dans de telles conditions très régulièrement à des ALRIV : CENTAINES, et CELA sans complication AUCUNE, ALRIVs DONC excellentes
- quand (toutes les fois que..) l'anesthésiste "de garde" est "en maternité" et/ou "coincé"
- si l'on possède soit même un très coûteux double garrot EN TRES BON ETAT, qu'on pose et dégonfle soi-même - Au passage, de formation "vasculaire" (Andréassian, Kieffer, Lacombe), je prends Jéhovah à témoin de ma haine intrinsèque du garrot: l'ALRIV une couleuvre incontournable du service public de chirurgie, dit de proximité...
- Ce passé musclé - ma longue (trop ?) expérience du service public - me rend très dubitatif quant à l'avenir réel ce ces belles constructions idéologiques et/ou financière court-termiste que sont "chirurgie ambulatoire" et " HAD"...
Ce qui coûte la peau des fesses (à tous), ce sont les complications : durée de l'arrêt de travail, perte de temps dans les salles d'attente pour second avis universitaire hyperspécialisé (reprises), reprises hors de prix, séquelles. Alors, coût réel de l'ambu ou coût réel de l'absence de suivi par un chirurgien expérimenté ?